ISSN 2271-1813

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David Smith, Bibliographie des œuvres de Mme de Graffigny 1745-1855

ISBN 978-2-84559-116-5, 2016, 265 x 185 mm, xlvi + 554 pages, 265 illustrations, cartonné, prix €160

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Cette bibliographie est le fruit de trente ans de recherches effectuées sur trois continents – dans les grandes bibliothèques de Cambridge, Harvard, Londres, Munich, Oxford, Paris, Saint-Pétersbourg, Vienne, Washington et Yale; dans des villes aussi dispersées qu'Édimbourg, Halifax (N.S.), Montréal, New Orleans, New York, Oslo, Leipzig, Lisbonne, Melbourne, Naples et Victoria (B.C.); et dans trois grandes collections privées, celles de Christophe Cebal de Lazo, de feu Robert L. Dawson et de Pierre Mouriau de Meulenacker. Les catalogues numérisés de nombreuses bibliothèque ont également été consultés.

L'auteur fournit des descriptions bibliographiques complètes de toutes les éditions des œuvres de Mme de Graffigny parues jusqu'en 1855, ainsi que l'historique de la publication des éditions originales et de celles qu'elle a révisées.

Entre 1855 et 1964 la popularité des œuvres de Françoise de Graffigny (1695-1758) subit une longue éclipse. Sa réputation fut ressuscitée par l'édition critique des Lettres d'une Péruvienne (1967) due à Nicoletti, les travaux pionniers d'English Showalter, l'essor du mouvement féministe et la publication de la Correspondance (1985-2015, 15 vol.), préparée par une équipe internationale basée à l'Université de Toronto. La bibliographie démontre pourtant qu'entre 1745 et 1855 ses œuvres ont eu un succès phénoménal. Son unique roman, Lettres d'une Péruvienne (1747), est paru dans 133 éditions au cours des 108 années suivantes (y compris les traductions, mais ni les réémissions ni les Œuvres), soit un peu plus souvent que La Nouvelle Héloïse de Rousseau. Il fut traduit en neuf langues, dont l'espagnol, le polonais, le portuguais, le russe et le suédois. De nombreuses éditions bilingues français-italien furent utilisées à des fins pédagogiques. Sa pièce Cénie (1750), qui annonce le drame bourgeois, eut un succès certain mais moins durable et a disparu du répertoire. Elle fut traduite et sept langues, dont le néerlandais et le vieux et le nouveau danois, adaptée assez librement par Philip Francis et Goldoni, et jouée dans plusieurs pays européens. Sa dernière pièce, La Fille d'Aristide (1758), fut un four et ne fut traduite qu'en allemand. Ses petites pièces, telles que Phaza et Ziman et Zenise, furent jouées à Vienne par les enfants de l'impératrice Marie-Thérèse.

Beaucoup des éditions de la Péruvienne furent publiées par des pirates sous des adresses fictives ou fausses; elles se ressemblent souvent de très près. Comme dans sa Bibliography of the writings of Helvétius (2001), l'auteur réussit souvent à identifier les vrais éditeurs de ces éditions subreptices en se basant sur les ornements, les usages typographiques et le papier.

Bibliographes, collectionneurs et bibliothécaires pourront utiliser cette bibliographie pour identifier les éditions qu'ils possèdent ou qu'ils envisagent de se procurer.

Table des matières

– Introduction

– Abréviations des bibliothèques

– Liste des éditions

– Œuvres

– Contes

Lettres d'une Péruvienne

Suites des Lettres d'une Péruvienne

Cénie

La Fille d'Aristide

Ziman et Zenise

– Varia

– Index sélectif

 

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